Quand le malheur frappe à grande et à petite échelle...

>> lundi 18 janvier 2010



Comme vous le savez peut-être déjà, l'empathie est ma plus grande qualité et mon plus grand défaut; donc les événements de la semaine dernière m'ont touchés comme si ma propre famille était sous les décombres! En fait, je n'en ai pas trouvé le sommeil les deux premières nuits! J'ai regardé la télévision en quête de bonne nouvelle et celle qui m'a fait pleurer toutes les larmes de mon corps (Un garçon tiré des débris) et la photo...LA PHOTO... Elle mérite un moment de silence!

Histoire 1


Pour moi faire un don était la chose normal à faire, mais je voulais que mes enfants, au moins la plus vieille comprennent l'importance de donner. En lui expliquant, avec réserves, les événements d'Haïti elle s'est mise à pleurer... NON la pauvre a hérité de mon empathie et en même temps, OUI elle est sensible! Donc, ma cocotte pleure et d'emblée demande ce qu'elle peut faire (elle a 4 ans)... De son propre chef, elle part dans la salle de jeu et remonte avec quelques jouets, des jouets qu'elle veut donner! Ensuite, elle a passé l'avant-midi à faire des dessins pour les amis d'Haïti! J'étais très fière d'elle et de son élan de sympathie. Nos gestes à petites échelles ont été compilés dans l'immense solidarité de ma ville, ma province, mon pays... ma planète! J'étais gêné de retirer de la fierté devant un si grand malheur... pourquoi est-ce que je n'ai pas donné avant quand le malheur était plus petit? 


Histoire 2


La semaine dernière le mari de ma soeur apprenait que sa maman souffrait du cancer du sein. Je connais bien ses parents, nous nous voyons aux fêtes des enfants et à d'autres occasions. Elle devra commencer la chimio la semaine prochaine...nous sommes tous sous le choc; encore une fois cette semaine là! Et voilà, que ça reprends qu'est-ce que je peux faire? Et voilà que ma soeur et moi allons organiser une journée cuisine pour qu'elle et son mari aient des repas lors des jours plus difficiles! Moi et le reste de ma famille allons nous relayer pour garder les enfants de ma soeur pour qu'elle aille faire le ménage chez ses beaux-parents. Et je lève mon chapeau à ma petite soeur qui la semaine prochaine, la veille du début de la chimio, rasera la tête de ses deux fils et de son mari avant d'allé raser celle de sa belle-mère!


Ce malheur à l'échelle familiale et celui d'une ampleur catastrophique m'a fait réaliser que le malheur a le don de ressortir le meilleur de nous et que peut importe la taille de l'obstacle nous trouvons toujours un moyen, soit-il symbolique, d'aider. 


Ma conclusion est que dans l'adversité la solidarité est toujours triomphante!



Photo: Arnaude Bertrande

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Faire garder? Oui mais…

>> lundi 4 janvier 2010

Pendant cette période de Noël, pleins d’activités sont possibles. Oui, mais pas pour moi! Pourquoi me direz vous! Parce que j’ai un bébé de 3 mois que j’allaite et dont il m’est impensable de me séparer.

Pour Noël nous avons acheté des billets pour le s grands ballet canadiens à ma fille de 4 ans, 2 billets… le plan était qu’elle y aille seul avec son papa. C’était déchirant pour moi qui aurait voulu voir la moindre de ses expressions, mais un nourrisson à la Place des Arts… pas certaine. Je partageais ma tristesse dans ma belle famille pour me faire dire que: “voyons extrait-toi (et je déteste ce terme… s’extraire….OUACH!) et tu pourras y aller, un biberon ça na jamais tué un bébé et il faut que tu penses à toi…blablabla…” Je me suis fermée comme une huître et je n’ai plus vraiment parlé du sujet, mais je ne comprenais pas pourquoi MOI, je suis tellement en désaccord avec tout ça!

Moi j’ai 3 enfants: 4 ans, 3 ans et 3 mois et dans les deux premiers cas, la première fois j’ai fais garder, elles avaient 8 mois pour la première et 10 mois pour la deuxième et dans les deux cas ce fût un événement déchirant, mais un moment bien accueilli, un moment de solitude avec moi-même. Malgré tous, nous ne sommes pas des “sorteux” et le gardiennage se compte sur 2 mains depuis les 4 dernières années; ce que je crois raisonnable! Mon point étant que j’ai consciemment décider de faire des enfants, d’en avoir trois… pourquoi est-ce que ma vie ne devrait pas changer? Pourquoi devrais-je penser à moi quand un bébé dépend de moi? Dans ma tête, lorsque tu met un enfant au monde tu t’oublie pour lui, les sorties sont maintenant des sorties de famille! Ne me croyez pas folle, nous faisons des sorties d’amoureux, mais pas à chaque fin de semaine; celles-ci sont planifiées et attendues. Nous avons fais un voyage dans le sud avant la naissance de mon dernier et lorsque ma plus jeune avait 2 ans. C’était spécial d’être autre chose qu’une maman pendant une semaine et comme je ne fais jamais garder mes enfants, je ne me sentais nullement coupable de ce gardiennage d’une semaine. Par contre, dans l’avion du retour un femme se met à parler comment elle a hâte de voir son fils, qu’elle se sent coupable de l’avoir laissé une semaine, mais si elle ne pensait pas à elle est allait devenir folle… je lui demande quel âge à son fils, elle me répond ….roulement de tambour… 2 mois!!! QUOI!!! Je ne saisie pas encore!

Peut-être suis-je complètement à côté, mais je ne trouve pas normal de faire garder bébé, pour faciliter notre magasinage…lors de notre congé de maternité! Je ne trouve pas normal de faire des enfants en ne voulant pas que notre vie change! Et sachez qu’à chaque fois que je parle de gardiennage en bas âge, je parle des grands-parents ou de la famille très très proche; ne me parlez pas de petite gardienne avant l’âge d’un an.

Je me relie et je crois vraiment que je suis maman parano… mais vous qu’en pensez-vous? Je lance le sujet avec mon point de vue, qui est je sais drastique, mais que je suis prête à défendre! Par contre, je me ferme peut-être les yeux et des arguments dans l’autre sens serais les bienvenus!

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Crédit Photo

D Sharon Pruitt

Christophe Dayer

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